Nous avons tous, des parts de nos vies que nous nous refusons à visiter.
Ce passé souvent inachevé, interrompu soudainement, pour toutes sortes de raisons, vit en nous et bloque notre évolution.
Il me doit bien ça... Elle aurait pu... Il n'a pas su.... Maman n'a pas fait.... Papa n'a pas dit.... Elle ne m'a pas aimé... Il m'a battu.... J'aurais dû... pu... Si j'avais su....
Et si derrière toutes ces ardoises bien pleines, bien blanchies de revendications, de culpabilités et de tristesses, de colères... Et si derrière toutes ces ardoises se dressaient d'infinies possibilités d'évoluer et de choisir enfin de tout effacer et de vivre pleinement l'instant.
Et si nous partions de l'hypothèse que nous sommes des êtres de l'instant, du présent.
Et si nous nous proposions d'utiliser nos mémoires personnelles, familiales, ancestrales, "sociétales", nos expériences et nos souffrances pour nous permettre d'enfin nous découvrir.
Et si nous utilisions ce terreau pour grandir et aller à la rencontre de qui nous sommes vraiment.
Nous pourrions alors nous "désidentifier" de ce passé et l'utiliser comme un tremplin, un outil magnifique pour accéder au meilleur de nous en toute conscience.
Le bonheur est un choix conscient. Un choix d'évolution. Une acceptation profonde de qui on est et de notre potentiel.
Accéder à la joie et à la sérénité, être profondément engager dans la vie, dans sa vie passe par l'acceptation du monstre et de l'ange qui nous habite et passe aussi par l'amour que nous sommes capable d'offrir à ces parts de nous même.
Pour effacer les ardoises, ne plus avoir de compte à rendre, ni à attendre de personne.
Pour ne plus être en guerre...
Il suffit d'observer ce qui se passe en nous.
Si nous sommes en guerre intérieure, si la colère, l'irrespect, l'esprit de revanche, la comparaison, la jalousie, la rancune nous habitent...
Nous aurons beau vouloir le meilleur pour la planète, oeuvrer pour la paix, signer des pétitions pour sauver l'environnement notre monde nous offrira toujours en miroir la part de nous qui n'est pas en paix et en cohérence. Nous sommes le microcosme du macrocosme... Tout ce qui se passe en nous est le reflet du monde et le monde est le reflet de ce qui se passe en nous...
Alors, si nous effacions les ardoises et si nous apprenions à nous aimer vraiment?
Je partage totalement ce point de vue et tente de faire ce geste vers ma vie au quotidien, partir de ce principe que nous sommes présents pour réaliser précisément ce que nous devons réaliser parce que nous sommes uniques, et les autres ne le feront pas pour nous. Une façon de vivre mieux, vivre pleinement, s'accorder avec le simple fait d'être soi à tout prix.
Même si la route est longue, elle sera parce qu'elle doit être !
Nous allons vers cette même direction
Bravo !
Corinne
Rédigé par : Corinne Javelaud | 05/11/2006 à 23:27